Nous habitons l'inquiétude
«Tu fabriques des images, des métaphores filées qui disent exactement ce que tu cherches à dire, mais le message ne passe pas. Tu es obligée d'admettre que tu es le réservoir unique de tes propres idées. Elles sont nombreuses, intarissables, tu te remplis, tu te déverses, tu te noies. Cela dure un temps, puis tu acceptes ton incapacité. Somnoles un peu dessus. Te réveilles. T'émerveilles. Te désoles encore. Un nouveau langage s'organise. Pour dire les choses violemment, sans arriver à la nuance.»